Chronique GMT du 2 février 2015
Nouvelle ancienne chronique. Pourtant celle-ci, qui date de l’arrivée de Syriza au pouvoir en Grèce (lors des élections du 25 janvier 2015), pourrait être reprise aujourd’hui mot pour mot. Pourquoi se poser la question de ce que signifie exactement la dette, le déficit etc dans le contexte de l’actuelle primaire de la droite (et vaguement du centre) ? Parce que les promesses de diminution de 100 milliards des dépenses publiques [Le Monde] concernent tou-te-s les candidat-e-s.
En 2012, les créanciers acceptaient un taux d’emprunt sur 10 ans négatif pour la France. Le taux pour la Grèce grimpait à 35%
Dans l’actualité la plus brûlante, on entend beaucoup parler d’un réveil des gauches radicales européennes, en citant Syriza, bien sûr, Podemos en Espagne et, parfois peut être un peu vite, Renzi en Italie. C’est surtout l’arrivée au pouvoir du parti très à gauche Syriza qui a fait porter le regard sur le reste des gauches européennes, et il faudrait distinguer les particularités de chaque parti anti-austérité. Mais voilà pour la politique, je me tourne à nouveau vers l’économie pour vous parler aujourd’hui d’une notion là encore partout présente : la dette. Continue reading →